Bastille de Richemont

Un peu d’histoire : En 1442, Arthur de Richemont, connétable du roi de France, renforce la défense du château en ajoutant à l’entrée une bastille imposante, tournée vers la ville. Ses murs sont percés d’archères-canonnières. Le bâtiment n’était pas couvert d’une toiture pour permettre aux fumées des canons de s’échapper. Un chemin de ronde de pierre, accessible par deux escaliers encore visibles, était bâti en encorbellement au sommet des murs, et percé de trous rapprochés, c’est-à-dire les mâchicoulis, par lesquels on faisait tomber sur l’assaillant des pierres, de l’eau bouillante ou de la poix chauffée.

Arthur de Bretagne, Comte de Richemont. Chef des armées du roi de France et compagnon de Jeanne d'Arc ajoute en 1442 à l’entrée du château une bastille. À la fin du XVe siècle, une tour dotée de canonnières « à la française » est ajoutée à l’entrée. En effet, les canons projettent dans un grand fracas de lourds boulets de pierre, mais leur manque de précision et leur faible cadence de tir en font des armes peu meurtrières. Au XVIe siècle, le canon s’allège et les boulets sont coulés en fer, faisant des ravages dans les carrés d’infanterie et sur les forteresses médiévales.