Des ateliers pour prévenir les violences organisés à l’accueil périscolaire de Secondigny

Comment aborder le sujet des violences auprès des enfants ? En novembre et décembre 2024, le réseau Stop Violences 79 a organisé cinq ateliers avec les enfants de l’accueil périscolaire de l’école des Charmilles à Secondigny.

Ces ateliers ont permis d’aborder la question de la violence sous des formes diverses, avec des supports favorisant la discussion :

• Atelier Au p’tit ciné : visionnage d’un court-métrage sur les violences conjugales et leur impact sur les enfants.
• Atelier M’as-tu lu ? : lecture d’extraits de livres pour enfants sur l’origine de la violence et les moyens d’y réagir, en partenariat avec la médiathèque de Parthenay.
• Atelier Pénaltri : une activité de réflexion autour de l’échelle de gravité des infractions.
• Atelier Rivière : réflexion sur les préjugés et les choix face à des situations de violence.
• Atelier boîte à mots : fabrication d’une boîte où les élèves ont déposé leurs mots, qu’ils soient positifs ou négatifs. Cet atelier a permis de discuter des secrets à garder et de ceux qu’il faut partager.

Pour mener à bien ces ateliers, l’équipe périscolaire a suivi en amont une matinée de sensibilisation avec le réseau Stop Violences 79.

Une action enrichissante et nécessaire pour des échanges ouverts

Cette première action a montré l’importance de sensibiliser dès le plus jeune âge pour prévenir la violence et encourager des comportements bienveillants.

Le réseau Stop Violences 79 a pu présenter aux enfants des outils pour réagir de manière constructive face à des situations conflictuelles, tout en leur offrant un espace d’expression et de réflexion.

L’expérience a été, tout du long, bien accueillie par les écoliers. Les retours ont été très positifs. Ainsi, lors de la séance de restitution, le 12 décembre, ils ont pu s’exprimer librement sur la thématique et de nombreux tabous ont été levés.

La majorité des élèves ont partagé le fait qu’ils avaient changé leur comportement lorsqu’ils sont témoins ou victimes de violences.

Par exemple :

• Deux amies ont raconté qu’elles avaient été récemment témoins d’une scène de violence à l’école et qu’elles étaient allées voir un enseignant afin de pouvoir régler la situation.
• Un autre garçon a relevé le fait qu’il ne se battait plus autant qu’avant.

L’occasion aussi pour les enfants de poser des questions sur divers sujets :

• « Pourquoi les hommes n’ont pas leurs règles ? »
• « Pourquoi l’être humain est violent ? »
• « Pourquoi ce sont les femmes qui subissent le plus de violence et de discrimination ? »

Lors de cette dernière séance, une affiche sur les réactions à avoir lors de situations violentes a été affichée dans la cour. Une « boîte à mot » est elle aussi restée à disposition des élèves.